Au cours de la dernière année, le chiffre d’affaires d’Industek a bondi de 6M$ à 11M$ et l’entreprise envisage de poursuivre sa croissance vertigineuse et d’atteindre des recettes de 20M$ dans un horizon de cinq ans.
Augmentation De 6M$ à 20M$ Du chiffre d’affaires
Création de
50 emplois
Une équipe
renouvelée
De 6M$ à 20M$ de chiffre d’affaires
« Le marché des presses et des compacteurs est en forte progression et nous avons pris les moyens nécessaires pour tirer notre épingle du jeu. Nous entamons la réalisation d’un plan de développement stratégique qui nous permettra de vendre nos produits partout au Canada, ainsi que dans le Nord-Est américain », explique le directeur général de l’entreprise implantée dans le parc industriel de Victoriaville, Peter Sandke.
Après avoir connu une progression de son chiffre d’affaires de 48% en 2021, Industek a connu une nouvelle augmentation de 40% depuis le début de l’année. Cette progression est attribuable en bonne partie à des gains réalisés au Québec, qui représente environ 80% des recettes de l’entreprise. S’il y a toujours du potentiel de développement dans la province, M. Sandke souhaite que la part destinée à l’exportation atteigne 40% au cours des prochaines années.
Industek 2.0
Cet ambitieux plan, intitulé « Industek 2.0 », ne pourra se faire sans une standardisation des procédés, une automatisation accrue, ainsi qu’un agrandissement de l’usine située sur la rue François-Bourgeois. Ces investissements permettront d’accroître la production de l’usine, mais également d’améliorer de façon importante la qualité de vie des travailleurs
Agrandissement de l’équipe
Afin d’atteindre ses objectifs, Industek estime avoir besoin d’embaucher une cinquantaine de travailleurs supplémentaires au cours des cinq prochaines années.
Afin d’y parvenir, M. Sandke mise d’abord et avant tout sur le développement des compétences en usine. On souhaite effectivement recruter des gens qui n’ont pas nécessairement de formation, mais qui souhaitent obtenir un bon emploi en usine.
« On se propose de former des gens qui sortent de l’école ou qui souhaitent se recycler dans un nouveau domaine et bénéficier de bonnes conditions de travail. On est en mesure de les accueillir et de leur enseigner convenablement les techniques liées à notre champ d’activité », explique-t-il.
L’entreprise a également fait des démarches à l’international afin d’ajouter à son groupe d’employés. Au cours des dernières années, six personnes du Mexique et six personnes du Maroc, principalement des soudeurs et des monteurs, se sont joints à l’équipe qui compte aujourd’hui 45 travailleurs. Industek est déjà sur les rangs pour obtenir 12 autres travailleurs étrangers, quatre personnes du Mexique, six du Maroc et deux du Guatemala.
Pour la densification et une meilleure gestion des matières résiduelles
L’entreprise installée dans le parc industriel de Victoriaville se spécialise dans la conception et la fabrication de presses verticales, de compacteurs stationnaires, de mini-compacteurs et de compacteurs intégrés destinés aux commerces, industries, ainsi qu’aux résidences multifamiliales. L’objectif est de réduire l’espace occupé par les matières résiduelles (tant les déchets que le recyclage), afin de limiter la fréquence de collecte.
« Nos équipements permettent un ratio de compaction allant de quatre à six pour un, ce qui permettra de réduire de façon importante le volume des matières résiduelles. Ceci facilite ainsi la densification, puisque l’on peut avoir davantage d’unités ou une plus grande production. Ça vient également réduire la quantité de collectes. Il est possible de venir ramasser la matière une à deux fois par semaine plutôt que quotidiennement », explique Peter Sandke.
À une époque où les concepts de densification et de réduction des émissions de gaz à effet de serre sont à la mode, le marché de la compaction est en constante progression. Les constructeurs tenteront de maximiser l’espace lors de la construction de bâtiments commerciaux, industriels ou résidentiels. La compaction permettra également de réduire la fréquence de collecte, ce qui représente moins de camions sur les routes, donc moins de carburant consommé et moins d’entretien.
« Nous avons un rôle important à jouer dans le futur dans un contexte de densification, ainsi que de protection de l’environnement. C’est une part de marché que nous avons l’intention de prendre et qui engendrera un avenir plus vert », continue le nouveau propriétaire.
Une transaction porteuse d’avenir
Une grande page de l’histoire d’Industek s’est tournée, alors que le fondateur de l’entreprise, Louis Roy a cédé la majorité des parts de son entreprise à Fredac, une compagnie d’acquisition appartenant à Frédéric Albert et Frédéric Chabanne. Peter Sandke est également devenu actionnaire et s’est vu confier les opérations.
À l’instar d’Industek, Fredac a connu une importante croissance (plus de 50%) au cours des dernières années et possède les moyens nécessaires afin d’assurer le développement adéquat du fleuron victoriavillois sur la scène nationale et internationale.